30 avril 2008

JDR > P

Les mots pleuvent, percutent le sol. Les lettres éparses libèrent une charge de mana.
À l'évidence, se protéger devient indispensable. Faire un don en retour, peut-être ; ce que suggère Mauss. Réfléchir.

Je ne pouvais donc laisser dire toutes ces choses, d'autant qu'elles viennent d'une joueuse émérite, blogueuse patentée pour ne pas dire chef d'entreprise, il me fallait répondre, et oui, Fleur, il y aura un deuxième tome, deuxième et pas second, comme tu l'as pressenti, car l'histoire pourrait bien ne pas s'arrêter là non plus. En te lisant, je me suis souvenu d'une aventure où un personnage, jeune architecte dont je tairai le nom, la peau sur les os, d'une curiosité maladive, avait souffert les affres d'une martrologe en flux inversé. Idée subite, exploration imprévue d'un concept retourné comme une chaussette. Le jeu de rôle est décidément une étrangeté.
Je le dis d'autant plus librement que je n'en fais plus... ou presque.

Quoique...

Du coup, me voilà à gamberger, je pense à la singularité de ce jeu qui, à la différence de la psychanalyse, pose l'hypothèse qu'une relation humaine est possible. J'aurais peut-être mieux fait d'éviter le soleil et de boire une bière, mais non. Voici ce à quoi je suis parvenu, je le livre tel quel :

le jeu de rôle est la simulation d'une intelligence collective.

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