17 novembre 2009

"Le profit de la peur. Grippe porcine -A H1N1 : une très bonne affaire", 1ère partie > V


1x4 un virus qui fait débat
envoyé par grandeetoile. - Les derniers test hi-tech en vidéo.

A tous ceux que la "pandémie" (voir note ci-dessous*) du virus A H1N1 inquiète ou intéresse, je conseille très vivement de regarder ce documentaire réalisé par Jutta Pinzler et diffusé le 20 octobre 2009 sur ARTE.
Il s'intitule
"Profiteure der Angst. Das Geschäft mit der Schweinegrippe". Traduction : "Le profit de la peur. Grippe porcine -A H1N1: une très bonne affaire".

Le documentaire dure 52 minutes. 52 minutes édifiantes sur, d'un côté, la puissance des multinationales pharmaceutiques, et de l'autre, l'impuissance des organismes de santé publique et la corruption qui les ronge.
A l'échelle internationale (cf. l'Office mondial de la Santé), l'intrication est manifestement structurelle entre intérêts d'argent et mesures sanitaires. Pour parler de corruption, encore faut-il qu'il y ait un corps sain. A ce niveau, ce n'est manifestement pas le cas.
Au niveau national, les organismes publics ne semblent même plus en capacité de contrôler le B-A BA de la recherche privée. A force de réduire les moyens qui leur sont alloués, les gouvernements de droite, idéologiquement néolibéraux, en ont fait des instances fantoches, aisément manipulables. On est très loin de l'Etat gardien de la santé publique et de l'intérêt collectif. Bienvenue dans l'Etat promoteur des productions pharmaceutiques industrielles !
Un peu d'espoir dans cet océan de turpitudes : en dépit de cet effondrement de la vertu publique, des contrepouvoirs sont encore capables d'indépendance, signalons-le : le corps médical (dans sa grande majorité) et la recherche universitaire. A méditer.


Voici donc l'intégralité de ce documentaire, en 4 volets.
Source : Arte.

*Extrait du documentaire : "En mai 2009, l'OMS supprime deux points essentiels dans la définition de la "pandémie". Auparavant, elle supposait un nombre élevé de décès et de malades dans plusieurs Etats. Ce n'est plus le cas. Aujourd'hui, il suffit, pour décréter une pandémie, d'une transmission accrue et durable du virus dans au moins deux des six régions de l'OMS."

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