06 janvier 2017
22 décembre 2016
Charybde à Samarante > P
"Les tours de Samarante se présente à bien des égards comme un condensé quasiment pédagogique de tout ce que j’aime en science-fiction, et de tout ce que celle-ci a, sous des apparences parfois subtiles et trompeuses, à nous apporter, en tant que lectrices, lecteurs et êtres humains."
"Dans la phrase superbement travaillée, on discerne des intentions retorses et magnifiques, des voix qui pulsent avec chacune leur tonalité distincte (jolie prouesse polyphonique, et joie de la théâtralité fort maîtrisée, même si elle n’est pas encore parfaite ici), et une attention poétique au choix des mots qui n’est jamais assez fréquente au sein du genre."
https://charybde2.wordpress.com/2016/11/26/note-de-lecture-les-tours-de-samarante-norbert-merjagnan/
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EXTRAVAILLANCES # WORKING DEAD > R
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09 novembre 2016
09 juin 2016
1000 jours en mars / Demain est annulé > P
Futurs multiples et insoupçonnés
vs
Futur univoque et préempté
=
Lutte en cours
Pour en découvrir plus : échange avec Jean-Laurent Del Socorro sur le pad "1000 jours en mars" du collectif Zanzibar. À lire sur sur ActuSF !0 commentaires Libellés : PAROLE
12 avril 2016
Nuit du 40 mars > P
Nous sommes partis cette nuit-là, avec quelques centaines, prendre l'apéro chez Valls.
Efficacement bordé par son éditeur*, Alain clopinant à cause d'une jambe douloureuse a fini par enfourcher un vélib. Le micro, lui, n'a pas traîné.
* Mathias himself alias La Volte
S'en suit l'échange avec Clément de Radio Debout, échange que je dépose là:
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Manifeste Zanzibar > G
Malgré les outils de prospectives et les cabinets de futurologie des grands entreprises,
malgré l'omniprésence du discours voulant que demain soit pareil à aujourd'hui, à hier, ou ne soit tout simplement pas,
nous restons convaincus que nos avenirs - communs et individuels - nous appartiennent,
et que nous avons le pouvoir de les imaginer, de jouer avec, de les expérimenter et les construire à notre guise.
Nous sommes un collectif d'auteurs de science-fiction.
Nous rêvons nos textes comme des endroits où se rencontrer, où penser et commencer à désincarcérer le futur.
http://www.zanzibar.zone/
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24 septembre 2014
Tribunal pour les générations futures - Gaîté Lyrique 30 septembre 2014 > P
faut-il trafiquer son corps ?
Tribunal pour les Générations Futures
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16 janvier 2014
Faire vivre > P
"On se glisse ainsi dans un univers surprenant, où se mêlent peuplades nomades, organisation médiévale, technologies de pointe, manipulations biologiques, armes climatiques, machines intelligentes et super-calculateurs humains.
Les personnages sont âpres et les âmes sombres ; les décors magnifiques sous la plume poétique de Merjagnan, qui sait faire vivre sous ses mots un chemin dans l’aliène, un cargo volant ou la sensation des pas sur les pavés.
C’est une balade à nulle autre pareille, où tantôt l’on court, hagard, pour saisir les personnages et leurs desseins, tantôt l’on s’attarde au détour d’une phrase pour s’en délecter du paysage."
Mathilde, section adulte, Médiathèque de Villepinte
Merci Mathilde !
:)
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30 mai 2013
Oh! Aha ! Hoooooo > V
Une critique savoureuse de ma nouvelle "L'invention du hasard" publiée dans l'anthologie des Utopiales 2011.
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13 mai 2013
20 janvier 2013
6 mois au coeur de Remember me > V
À l'orée de cette nouvelle année, j'ai pris le temps de regarder l'an qui vient de s'achever. Durant une bonne moitié de 2012, j'ai travaillé sur le scenario d'un jeu video pour la société Dont'Nod Entertainment, en tant que scénariste-dialoguiste sous la direction amicale et avisée de Stéphane Beauverger (grand merci pour tout, Stéphane !).
Une très chouette expérience où je me suis immergé dans le milieu pro du jeu video et croisé beaucoup de gens de talent, Jean-Luc Cano (cinematic director), Michel Koch (art director), Cedric Jagut, Ronan Coiffec, Raoul Barbet...
Le jeu se nomme "Remember me". Un jeu ambitieux qui se situe à NeoParis en 2084, dans une ambiance très cyberpunk, fondé sur un univers imaginé par Alain Damasio et une petite cohorte d'auteurs de SF français. Dans ce futur, la mémoire est entièrement digitalisée et peut être vendue, achetée, modifiée... Du bonheur pour un scénariste.
Mon principal apport au scénario a porté sur les scènes du premier Memory Remix, où le joueur, incarnant Nilin, une traqueuse de mémoire, entre dans les souvenirs de la chasseuse de prime Olga afin d'y tronquer les choses, bouleverser la mémoire d'Olga et renverser le cours de son histoire... À part le remix lui-même, j'ai écrit pas mal d'autres fragments, les scènes cinématiques pré et pos remix, les "collectibles" historiques (une cinquantaine de mémos sur l'histoire du monde et des technologies entre 2012 et 2084 !), des palanquées de dialogues et d'interjections de mobs et une bonne partie des éléments de marketing-com des mégacorporations qui façonnent le décor de cet univers futuriste et urbain.
Miam.
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18 janvier 2013
En décembre sur Jet FM (Fais pas ta rosière) > P
Le 7 décembre dernier, Caroline de Benedetti et Emeric Cloche, fondateurs de l'association Fondu au noir (dédiée au roman noir et aux littératures de genre) m'ont invité à l'émission de radio qu'ils animent les premiers lundi du mois sur Jet FM.
L'occasion pour moi de parler de quelques uns de mes thèmes d'obsession et de prédilection : l'évolution de l'intelligence, la voie des machines, les différentes humanités, l'enjeu futur de l'altérité...
Et puis... occasion trop belle pour ne pas en remettre une couche sur l'intérêt de la littérature SF, une littérature superbement ignorée par l'intelligentsia culturelle française... une littérature de la marge.
Vous pouvez réécouter cet échange sur le site de Jet FM, rubrique de l'émission Fais pas ta rosière ! du 7 décembre 2012.
Ou directement ici en format mp3.
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30 novembre 2012
Quand CA Cheuvreux prédisait 6 mois à l'avance les décisions du Président Hollande > P
Lorsque je travaillais en direction de marché au siège du Crédit Agricole, mes collègues et moi recevions régulièrement des notes de conjoncture écrites par les économistes de Cheuvreux (l'un des plus importants brokers-conseils européens, appartenant au groupe CA). J'ai toujours aimé la lecture de ces notes : elles étaient claires, très directes, fouillées, souvent d'une grande intelligence et d'une logique imparable. À mille lieues des circonvolutions indigestes que l'on peut lire dans la presse ou pire, dans les analyses économiques réalisées au sein des officines des grands partis politiques. Très loin des débats de Polichinelle qui s'étalent à la télévision dans les émissions "politiques" où des experts, toujours les mêmes, n'apportent aucune lumière et pour cause : s'ils le faisaient, chacun pourrait réfléchir par lui-même, ce qui est tout à fait rédhibitoire pour un expert payé pour réfléchir au compte des autres.
Bref, ces notes de Cheuvreux étaient "cash", à tous les sens du terme. Je les attendais avec une sincère impatience.
Il y a quelques mois, nous étions alors en pleine campagne présidentielle, François Ruffin, un journaliste des Mutins de Pangée (une coopérative audiovisuelle à découvrir si vous ne connaissez pas) est "tombé"sur l'une de ces notes de Cheuvreux. Je me met à sa place : lire pour la première fois une note de conjoncture du broker-conseil d'un grand établissement bancaire peut vous laisser quelques instants en suspension, grisé comme si vous découvriez tout à coup un trésor ou une martingale... Nous sommes tellement accoutumés par les journaux à ne ne lire que des textes abscons ! Je pense que plus on descend dans les hiérarchies stratégiques de nos sociétés, plus le langage se fait brumeux, inopérant, inefficace. Et à l'inverse, plus on remonte, et plus on parle de façon directe, sans ambages, avec le souci d'être compris et de ne pas perdre de temps (le sien et celui de ses partenaires). La "parler cash" est la langue des environnements où l'on décide.
La note de Cheuvreux "découverte" par François Ruffin a été rédigée (en anglais) par Nicolas Doisy, Chief economist à Chevreux et date du 8 mars 2012 : en voici une traduction. Comme souvent dans ce type de note, il s'agit d'une évaluation de probabilités en fonction de variables d'environnement. En la circonstance, ce qui est évalué, c'est l'environnement politique suite à une période d'instabilité (l'élection présidentielle) : les choix que prendrait François Hollande s'il était élu.
Je vous laisse apprécier la pertinence de cette analyse et la qualité de son anticipation.
Extraits choisis :
"Lorsqu'il sera élu le 6 mai, comme c'est probable, le socialiste François Hollande devra clarifier sa position sur deux questions urgentes : l'austérité budgétaire et la réforme du marché du travail. En effet, sur ces deux points, il est resté quelque peu silencieux et / ou évasif concernant ses intentions pour des raisons purement électorales : il ne veut pas mettre en péril le soutien dont il jouit de la part de son électorat et donc risquer de perdre l'élection pour être trop transparent."
"Cette position ambiguë reste sensée jusqu'à ce que les élections présidentielles et législatives soient passées, car une clarification dès maintenant repousserait l'électorat populaire vers les extrêmes." (...)
"L'objectif primordial de la France sera de rester dans la zone euro, mais aussi, et surtout, de continuer le jeu du bloc coopératif avec l'Allemagne. Au cours des trois dernières décennies, depuis le «tournant de la rigueur» de 1983, cet objectif a été aveuglément poursuivi par tous les présidents français (à commencer par François Mitterrand), même au prix d'un chômage élevé. François Hollande ne fera sûrement pas exception à cette règle. "
"Très malheureusement pour François Hollande, la nécessité de libéraliser le marché du travail est le résultat direct de l'appartenance à la zone euro, de sorte que l'un ne peut aller sans l'autre. " (...)
"À cet égard, il pourrait s'avérer politiquement utile que ses pairs de la zone euro laissent Hollande simuler l'obtention de concessions de leur part, même si cela reste hors de propos dans la réalité. La demande de Hollande pour une renégociation du Traité serait donc utilisée pour tromper le public français afin de lui faire avaler des réformes au goût moins agréable, incluant le marché du travail. Lui permettre de faire valoir l'intégration de sa politique de croissance serait donc un simple édulcorant politique."
Là, impossible pour moi de ne pas vous renvoyer à mon dernier billet politique : Lettre à mes comparses et feu camarades socialistes qui ont une fois de plus voté oui à un traité injuste et injustifiable.
L'histoire ne s'arrête pas là. François Ruffin a, à l'époque, obtenu un entretien avec Nicolas Doisy (rédacteur de la note), lequel répond à ses questions avec une sincérité et une efficacité que l'on imagine coutumières, même si, au fur et à mesure de l'entretien, ses regards se tournent vers la fenêtre avec une certaine envie, peut-être un peu de gêne, comme s'il venait de comprendre que parler à ce journaliste est déplacé et finalement vain : il n'est pas de ceux à qui l'on parle cash, non pas parce qu'il ne peut pas comprendre, pas non plus parce qu'il est manifestement de la gauche rouge, mais parce qu'il n'est pas du monde de la finance : à quoi bon lui expliquer la vérité des choses puisqu'il ne pourra en faire que des mots (ce n'est qu'un journaliste) et certainement pas prendre des "options" d'investissement ou de placement (comme les lecteurs à qui sont destinées les notes de CA Cheuvreux). À quoi bon perdre son temps à parler vrai à ceux qui, de toute manière, sont économiquement impuissants ? Cette pensée n'est pas celle de Nicolas Doisy. C'est celle que je lui prête. Mais mon expérience de la banque me pousse à croire que je ne dois pas être loin du compte.
Très sincèrement, je tire mon chapeau à cet économiste. Quasiment toutes ses "prédictions" se sont révélées exactes par la suite. Durant quelques instants, j'ai retrouvé la joie de lire une analyse économique claire, lucide et directe, telle que Cheuvreux en produit régulièrement. Le genre d'analyse que la presse grand public ne publie quasiment jamais.
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01 novembre 2012
Offrez-vous Merjagnan pour 0,99 € > G
Désormais, les éditions ActuSF proposent l'achat de mes nouvelles "Louise ionisée" et "L'invention du hasard" en version numérique au prix unitaire de 0,99 euro.
Se payer "L'invention du hasard" pour 99 centimes (chez Actusf)
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11 octobre 2012
On verra ça demain, France Inter 3-8-12 > P
Le 3 août dernier, nous étions avec Alain Damasio et le journaliste Ariel Kyrou invités à l'émission de Daniel Fiévet, On verra ça demain, sur France Inter, avec pour thème : "cerveau et réseau".
Il y avait tant à dire sur ce thème et si peu de temps.
55 minutes - (moins) le temps des présentations, des questions, des bandes son de films, des références (définition du cyberpunk) = 30 minutes à se partager.
30/3
=
10
La minute est rare en mass-média. Tous les annonceurs en connaissent d'ailleurs le prix avec une comptable exactitude.
10 minutes pour parler de la mémoire, de sa possible manipulation, des jeux d'influence entre réseaux et cerveaux, de la virtualité, des neurosciences, du cyberpunk, des jeux video, des réseaux sociaux, des avatars...
Et de la mètis des grecs ! dont il m'est apparu que l'exemplarité était évidente avec le thème choisi. Oui.
Ou, comment l'intelligence doit-elle être ingérée par le pouvoir afin qu'il arrête le cycle de la renaissance (et de chaos -essentiellement mais pas tout à fait- fertile) et qu'il instaure une ère historique de stabilité (et d'ordre -essentiellement mais pas tout à fait- stérile). Ou encore, pourquoi l'intelligence est-elle indispensable et préseante à toute évolution collective (ici, l'avènement de l'"ère réseau") et pourquoi il est inutile de geindre si on fait le choix d'en manquer.
Il ne restait que 12 secondes pour dire cela. Hum !
¡Caramba!
...
Le studio à 13h46.
(et que la sonorité d'un studio de radio est douce et limpide ! Quel lieu paisible pour l'oreille !)
Merci donc aux journalistes de radio Daniel Fiévet et Simon Assoun de m'avoir invité en aussi bonne compagnie.
Pour le temps, il faudra peut-être attendre qu'une machine le rende un tant soit peu plus souple. Ou pas. Selon moi, le temps est la condition même d'une rencontre entre deux états complexes. Il la rend possible. Ou peut-être... il résulte de cette possibilité. À la radio, c'est simple : il est affiché en chiffres rouges très lumineux comme le seul astre de ce monde enfoui et, entre deux séances de parole, étrangement silencieux. Ah zut, non, ça c'est l'heure.
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