23 août 2005

Protoxide > G

"Protoxide : composé des éléments métalliques et de l'oxygène dans lequel l'élément combiné est à son degré d'oxydation minimal."

L'énoncé correct des lois de physiques repose sur certaines idées peu familières dont la compréhension nécessite parfois l'usage de mathématiques avancées.
Ce procedé d’enseignement est curieusement semblable aux démarches initiatiques que les anciens dressaient sur le chemin de la connaissance (Eleusis et ses mystères). En clair : la capacité à comprendre les idées d'un ensemble conceptuel supérieur repose sur la parfaite maîtrise et l’assimilation de l'ensemble conceptuel précédent.

Ce processus d’acquisition du savoir choque le principe d’universalité. Universel donc accessible à tous. Pour autant, il est aisément admissible qu’un étudiant en cinquième année de physique dispose d’outils de compréhension des lois physiques bien plus élaborés qu’un lycéen. L’efficacité de l’enseignement s’appuie sur cette hiérarchie des savoir.
Et alors ? Que dire d’une science qui ne sait plus se faire comprendre du profane ? Qui se résigne à un latin moderne ? Qu’elle rentre dans le giron des plus vieilles organisations humaines, sectes, églises, armées, où le savoir est au bout d’un chemin de croix.

Si le langage profane est trop pauvre, savants, inventez ! Inventez des mots nouveaux, des mots simples, des concepts denses ! Que le langage puisse parler des lois de la physique, même mal, même à demi car, enfin, la connaissance ne peut être durablement savante. Elle n’est vraie qu’universelle.

Aucun commentaire: