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Loreley relie Nantes aux villes ferrées, tous les jours sauf le lundi. Elle a été pourvue d’un esprit synthétique de type ISI, couplant un calculateur de série à une conscience simulée par humain. Il y a longtemps, déjà, que les trains ne portent plus de marques, que chacun est doté d’un nom en propre.
Loreley affectionne le bleu, pas n’importe lequel, le bleu des torrents ou, peut-être, des plaques qui ornent la vieille coupole estampillée LU. La couleur d’eau couvre en dégradés ses dessous, depuis le sol des couloirs jusqu’au tissu délicat de ses sièges et aux rideaux rétro. Nous sommes un mercredi et l’automne s'étale. Sur le quai, passagers et bagages se pressent au seuil des marches métalliques. Quelques minutes encore et la gare, lentement, se retire. L’échine électrisée, Loreley glisse sur la voie, vers Nantes. Son long corps d’acier chatoie, prenant au soleil des reflets de blondeur qui ondulent comme de l’or dans la vitesse.
La suite de cette très courte nouvelle est à découvrir sur le
site des Utopiales, sur
Presse Océan ou sur
polar.sncf.com
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